Chronique de la Société d’astronomie de Montréal (SAM) et du Centre francophone de La société royale d’astronomie du Canada (SRAC)
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dernière mise à jour : avril 2005
Préface
Cette chronique relate les grandes lignes de l’histoire du Centre francophone de Montréal de La société royale d’astronomie du Canada (SRAC) et de la Société d’astronomie de Montréal (SAM).
Ce document offre une vue d’ensemble des activités entreprises au fil des années par ces deux institutions, notamment dans les domaines des conférences, des observations et de la construction d’instruments. Elle met également en relief les faits saillants qui ont ponctué l’évolution de l’astronomie amateur francophone à Montréal et au Québec en général. Sans négliger l’essentiel, beaucoup de détails ont été omis pour alléger le texte et en rendre la lecture plus agréable.
Cette chronique s’est construite à partir de documents existants fournis par François Chevrefils, l’archiviste de la SAM et l’un de ses anciens présidents. Certains passages sont tirés mot à mot de ces documents dont fait état la bibliographie à la fin.
Des erreurs peuvent s’être malencontreusement glissées dans le texte. J’espère que le lecteur sera indulgent et aura l’amabilité de me les souligner en m’écrivant à Hugues Lacombe. Les prochaines versions de la chronique n’en seront que meilleures.
Hugues Lacombe
Les débuts de l’astronomie amateur au Québec
1918-1946 Les origines
L’histoire de l’astronomie amateur au Canada est intimement liée à une organisation, The Royal Astronomical Society of Canada. Ses débuts remontent à 1868 alors qu’un petit groupe d’amis fonde la Toronto Astronomical Club. Ce groupe obtient une charte de la province de l’Ontario en 1890, sous le nom de The Astronomical and Physical Society of Toronto. C’est la date anniversaire de fondation de la SRAC.
Trois ans auparavant, en 1887, Camille Flammarion fondait la Société astronomique de France (SAF). Des liens s’établissent entre la SAF et le groupe de Toronto. Dès 1900 les deux organisations s’échangent leurs publications. Pendant nombre d’années, plusieurs membres de la SAM seront également membres de la SAF. En 1903 le groupe de Toronto demande et obtient le droit d’ajouter le mot « royal » à son nom. Chemin faisant, elle en retire le mot « Toronto » et devient la Royal Astronomical Society of Canada. En 1968 cette société obtient une charte fédérale et adopte un nom bilingue, étant dorénavant connue en français sous le nom de La société royale d’astronomie du Canada (SRAC).
La création des Centres de la SRAC
En 1905, le gouvernement fédéral inaugure à Ottawa l’Observatoire Dominion, un des premiers observatoires d’importance au pays. L’année suivante, un groupe d’astronomes à Ottawa décide de se constituer en « section » de la SRAC. Ce sera le premier des 27 centres locaux de la SRAC que l’on retrouve aujourd’hui à travers le pays, dont deux à Montréal et un à Québec.
Le « Montreal Centre »
Au début de 1918 l’on comptait 14 membres individuels de la SRAC au Québec. À Montréal un premier centre de la SRAC voit le jour en 1918. Il se procure, en 1933, une lunette (Aitchison) de 150mm et de rapport focal f/12,5. Ses membres l’utiliseront jusqu’en 1939 à partir de la tour de la Sun Life de la rue Metcalfe, au centre-ville de Montréal, puis par la suite à l’Observatoire Ville-Marie. Comme la SRAC en général, le « Montreal Centre » se compose surtout d’astronomes amateurs anglophones. On y retrouve néanmoins un groupe important d’astronomes amateurs francophones qui y exercent une influence certaine. L’un d’eux, J. Edgar Guimont, fonde en 1926 une société francophone d’astronomie à Montréal, l’Institut astronomique et philosophique du Canada, qui durera sept ans. Né en 1892, Monsieur Guimont était présent lors de la fondation du « Montreal Centre » de la SRAC en 1918.
L’Observatoire Ville-Marie
Le 7 décembre 1941, DeLisle Garneau fonde avec J. Edgar Guimont l’Observatoire Ville-Marie. À toit coulissant, cet observatoire se trouve à sa résidence dans le quartier Notre-Dame-de-Grâces, à Montréal. Plusieurs centaines
d’astronomes amateurs le fréquentent chaque année. À ses débuts en 1941, l’observatoire possède une lunette (Lancaster) de 100mm de diamètre. Elle est remplacée l’année suivante par la lunette Aitchison de 150mm du « Montreal Centre ». On craignait alors que celle-ci subisse des dommages au centre-ville, à cause de la guerre. L’Observatoire Ville-Marie reste en possession de cette lunette jusqu’en 1954, année de la fermeture de l’observatoire (Note : une brochure sur cet observatoire est disponible à la bibliothèque de la SAM).
Le Centre de Québec
En 1942 le Centre de Québec de la SRAC voit le jour. Paul-Henri Nadeau en devient le premier président. Ses membres utilisent l’Observatoire de la Tour Martello, créé l’année même de la fondation, et qui abrite une lunette de 100mm. Cet observatoire reste en opération jusqu’en 1970 environ. En 1945 J. Edgar Guimont fonde « Les amis de la nature ». Ce groupe tient, le 16 juillet, la première soirée populaire d’astronomie chez les francophones de la région de Montréal. Elle attire quelque 3000 personnes sur les terrains de l’Institut des sourds-muets de Montréal.
Le Centre français de Montréal (SRAC) 1947-1967 Les francophones s’organisent.
En 1947 le « Montreal Centre » compte 283 membres dont quarante sont francophones. Le 1 er mai dix d’entre eux se réunissent à la bibliothèque Saint-Sulpice et fondent à Montréal un « Centre français » de la SRAC pour offrir des services en français aux astronomes amateurs. Un conseil d’administration est formé et une demande d’affiliation est faite à la SRAC, laquelle est acceptée vers la fin de l’année. Le deuxième centre de la SRAC à Montréal venait de naître. Trente membres francophones du « Montreal Centre » se joignent au Centre français nouvellement créé. DeLisle Garneau en devient le premier président, appuyé d’un conseil d’administration composé de 10 personnes. Parmi les membres du Centre au cours de cette première année de fondation, l’on retrouve Georgette Lemoyne. Un des prestigieux prix annuels de la Société d’astronomie de Montréal porte aujourd’hui son nom. Une fois par semaine, DeLisle Garneau reçoit les membres à son Observatoire Ville-Marie. On ne compte alors que trois autres télescopes à Montréal : un au Centre Immaculée Conception, un autre à l’Université de Montréal et un dernier au Collège Sainte-Marie. Outre les visites à l’observatoire, le Centre français se réunit une fois par mois, soit à l’École polytechnique soit à l’Institut de technologie de Montréal. Sous la présidence intérimaire de M. Ste-Marie, la constitution et les règlements (13 articles) du groupe sont élaborés en 1948 par Joseph R. Leduc, le premier secrétaire du Centre français. Ces règlements seront adoptés un peu plus tard dans l’année, le 10 novembre. La présidence du Centre est alors reprise par DeLisle Garneau. Les activités débutent Des conférences avaient déjà eu lieu dès novembre 1947, avant l’adoption des règlements et la reconnaissance officielle du Centre. Le 2 décembre 1948 débutent les conférences officielles offertes aux membres. La première est donnée par le frère Robert (fec). D’autres conférenciers suivront, notamment Valérie Giscard d’Estaing qui, à l’époque, était ingénieur diplômé de l’École
polytechnique de Paris. Plus tard il deviendra Président de la France. Le 25 mai 1950, J. Edgar Guimont organise une soirée populaire d’astronomie au Jardin botanique, dans le cadre d’une exposition annuelle des « Amis de la Nature ». L’année suivante, en 1951, Fleurange Laforest remplace Joseph R. Leduc comme secrétaire. Elle occupera ce poste pendant quinze ans, soit de 1951 à 1965. Machiniste de profession, Adélard Rousseau se joint au Centre français en 1952. Il fabrique des pièces pour les membres comme des porte-oculaires, des montures et des roues d’engrenage. Il occupera les fonctions de « conseiller » du Centre français de 1958 à 1982, une période de 24 ans. Il sera aussi directeur des observations de 1959 à 1965.
Une première publication.
En mars 1952 paraît le premier numéro de La Nova, l’organe officiel du Centre français. Il ne paraîtra qu’une fois. Le 2 septembre de la même année la télévision de Radio- Canada entre en onde. Le 11 septembre elle présente une émission intitulée « À l’ombre de la Lune », à laquelle participait Jean Asselin du Centre français. L’astronomie à Montréal À cette époque Montréal connaît d’autres développements dans le domaine de l’astronomie. En 1954 le centre anglais de Montréal fonde son propre observatoire à l’Université McGill, doté aujourd’hui d’un télescope Celestron de 355mm. Deux ans plus tard, en 1956, le département de physique à l’Université de Montréal crée une division « Astronomie ».
Le dixième anniversaire
En 1957, à l’occasion de son 10 e anniversaire, le Centre français de la SRAC est reçu par la Ville de Montréal au restaurant Hélène de Champlain, sur l’île Ste-Hélène. Début réel des publications Le Centre français commence à publier une « feuille mobile » précisant les dates et sujets des prochaines réunions, en 1957. En décembre 1959 commence à paraître le Bulletin mensuel qui aura de 3 à 4 pages. En avril 1960 la SRAC tient pour la première fois un congrès national à Montréal, organisé par le « Montreal Centre ». Fleurange Laforest, secrétaire du Centre français, reçoit à cette occasion la médaille du Mérite (bronze) de la SRAC pour son œuvre et ses nombreuses années de service. Elle est le premier membre du Centre français de Montréal à recevoir cet honneur national.
Le jardin botanique
À partir de 1961, le Centre français se réunit au Jardin botanique, dans la salle Léon Provencher. Ce sera un lieu d’intenses activités tant par ses conférences et ses soirées d’observations que par ses travaux d’optique et
de fabrication d’instruments. Au mois de mai, Pierrette Jean crée le premier groupe d’observateurs du Centre français. Ce groupe observe les phénomènes passagers sur la lune. La même année Pierre O’Keefe met sur pied le club Messier. En juin le Centre français organise son premier groupe de constructeurs de télescopes et le premier atelier de polissage de miroirs débute en septembre. Pierre Lemieux en est le premier moniteur, secondé d’Adélard Rousseau pour la partie mécanique. L’année suivante, en 1962, le Canada devient le troisième pays dans l’espace, après les Soviétiques et les Américains, avec le lancement du satellite Alouette 1.
Du sérieux
En 1964, Lucien Coallier du Centre français devient membre du Lunar International Observers Network (LION), un groupe de recherche créé par la NASA. Ce groupe s’intéresse aux phénomènes passagers se produisant sur la Lune et produit une étude cartographique préparatoire en vue des vols d’Apollo. Douze astronomes amateurs du Canada, membres de la SRAC, sont choisis pour participer à cette étude. À l’automne de 1965, Henri Simard, président à l’époque, crée une section d’optique avec l’aide d’Adélard Rousseau et Pierre Beauchamp. Cette section deviendra « officielle » le 14 avril 1966. Passionné d’astronautique, Jacques Lebrun qui deviendra plus tard président de la Société à deux reprises, entreprend une chronique dans la revue du Centre français. Ainsi paraîtront sous sa plume 39 articles qui s’échelonneront jusqu’en 1969. À la même époque, il anime une émission télévisée sur le même sujet. En 1965 également, commence à paraître Le Bulletin d’astronomie dont la couverture est conçue par Irène Gauthier. Il remplace Le Bulletin mensuel qui paraissait depuis 1959.
L’annuaire astronomique
En 1966 paraît pour la première fois L’Annuaire astronomique de l’amateur, sous la direction de Pierre Lemieux, ancien président. Il réalisera également les trois éditions annuelles suivantes, soit jusqu’en 1969. Le 1 er avril, le Planétarium Dow est officiellement inauguré par le maire Jean Drapeau. Jacques Lebrun du Centre français, y donne des conférences. D’autres membres feront de même plus tard, notamment Jacques Dumas et Roger Gagnon.
Stellafane
Chaque année, depuis 1926, les astronomes amateurs de l’est de l’Amérique du Nord se donnent rendez-vous au mois d’août à Stellafane, au Vermont, où se tient un concours de fabrication de télescopes. Stellafane est aujourd’hui un haut-lieu de l’astronomie amateur. Dès 1946, un groupe de 25 personnes du « Montreal Centre » de la SRAC s’y rend. Parmi eux se trouvent quatre francophones qui feront partie du nouveau Centre français de Montréal de la SRAC, créé l’année suivante. Depuis, les membres du Centre français, puis plus tard de la SAM, participent régulièrement au concours annuel de fabrication de télescopes qui s’y déroule. Henri Simard s’y distingue en 1967 en gagnant les premiers prix d’optique et de mécanique. Beaucoup d’autres suivront dans ses traces au cours des années.
Nouveau nom
En 1967 il y a changement de nom. Le Centre français de Montréal de la SRAC est renommé le Centre d’astronomie de Montréal. Il organise cette année-là le Congrès national de la SRAC qui a lieu pour une deuxième fois à Montréal, EXPO 67 oblige! Il y aura 209 participants à ce congrès. Un cour populaire d’astronomie de huit semaines est offert pour la première fois au Planétarium Dow. Irène Gauthier en est l’âme dirigeante. Sa participation est reconnue en 1969 alors que la Société d’astronomie de Montréal lui accorde le prix Georgette-Lemoyne. Cent-vingt-neuf personnes participent à ce premier cour.
Frank deKinder, un membre de la SAM, devient Présidentde l’ American Association of Variable Star Obervers(Association d’études des étoiles variables), poste qu’il occupera jusqu’en 1969. Toujours en 1967, Yves Lamoureux met sur pied le club Sélénographique.
La Société d’astronomie de Montréal, 1968-2005, La création de la SAM
Pour assurer un plus grand rayonnement populaire à ses activités, le Centre d’astronomie de Montréal de la SRAC fonde, en 1968, un organisme culturel indépendant, la Société d’astronomie de Montréal (SAM), qui est incorporé en date du 28 juin. Philippe Mailloux en devient le premier président. Rolland Noël de Tilly devient secrétaire de la Société, poste qu’il occupera jusqu’en 1981. À partir de ce moment les deux organisations auront une existence distincte quoiqu’elles demeureront intimement liées au plan de leurs activités et de leur organisation. À cette époque le Centre compte quelque 260 membres. Une grosse première année (1968) Jean Naubert avait offert, en 1957, un miroir de 16 pouces devant servir pour le télescope d’un futur observatoire du Centre. Pierre Beauchamp et Henri Simard en terminent le polissage à 1/15 e d’onde vers 1968 ou 1969. En août, Pierre Beauchamp gagne le premier prix d’optique au concours de Stellafane, au Vermont. Vianney Houle gagne le 2eme prix de montage. La SAM crée les « Prix Naubert » pour encourager les constructeurs de télescopes et récompenser les meilleures réalisations dans quatre catégories :
excellence de l’optique
originalité de la monture
l’instrument le plus pratique
le meilleur télescope fait par un membre féminin.
Ce prix honorait Jean Naubert qui a poli quatre miroirs de 16 pouces. Ce prix sera décerné de 1968 à 1985. En 1968 toujours, la 8 e soirée d’astronomie populaire a lieu au Jardin botanique le 28 septembre. Quelque 2 000 personnes y participent. Trente instruments sont à la disposition du public sur le terrain. Par ailleurs, le centre anglais de Montréal de la SRAC célèbre, en 1968, son 50 e anniversaire.
La création du « magasin »
Depuis le début des années soixante, le Centre français vend des articles pouvant servir au polissage de miroirs et à la construction de télescopes. Cette activité prend de l’ampleur au fil des années. En 1969, Henri Simard crée un véritable « magasin » avec Marcel Legris et Lise Beauchamp, dans la salle Michel Sarrazin du Jardin botanique de Montréal.
On construit des observatoires
En juin 1969, Lucien Coallier inaugure son observatoire « Sélénographique-Luno » à Duvernay (Laval), en présence du maire de Laval, d’amis et des membres de la SAM. Il abrite une lunette de 150mm de rapport focal f/15. À l’aide de cette lunette, Lucien Coallier et sa compagne, Nolita St-Cyr, réalisent des dessins de la Lune pendant une dizaine d’années. On a beaucoup parlé de l’inauguration de cet observatoire dans les médias, le journal La Presse lui consacrant une pleine page (7 juin 1969). À cette époque, Lucien Coallier met également sur pied le club planétaire de la SAM. Lors du banquet annuel de la SAM, en juin, on remet un prix spécial, provenant du « fonds Lemoyne », à Lucien Coallier pour son dévouement à la Société et plus particulièrement pour la réalisation de son Observatoire LUNO, à Duvernay (Laval), qu’il achève. Peu de temps après, le 14 novembre 1969, Marcel Séguin inaugure son observatoire à Pierrefonds. Sous un dôme de 3,2 mètres de diamètre se trouve un télescope Newton Starliner de 200mm de rapport focal f/7, remplacé plus tard par un Newton de 315 mm de rapport focal f/6. Son observatoire demeure en activité jusque vers 1980 et plusieurs membres de la SAM y effectuent des observations. À l’époque le seul autre observatoire dans la région métropolitaine est celui du centre anglais de Montréal de la SRAC, à l’Université McGill. Après 1969, il y eut une véritable profusion de nouveaux observatoires. À la fin des années 80 on en dénombrait environ 40 au Québec.
La plus populaire des soirées populaires
En juillet 1969 un premier homme marche sur la Lune. Tout le monde a les yeux rivés sur l’écran de télévision et l’intérêt du public pour les choses de l’espace est à son comble. Le 20 septembre, la SAM tient au Jardin botanique la plus importante « soirée populaire » de son histoire. Quelque 4 500 personnes s’y présentent. Quarante-deux lunettes et télescopes sont en action. Une nouvelle image de marque La même année, la SAM adopte un nouvel écusson, l’œuvre d’Irène Gauthier. Il s’agit d’une croix entourée d’un cercle, le symbole astronomique de la Terre; de chaque côté du cercle paraissent deux croissants figurant la Lune et ses phases et, tout autour, le Soleil lance ses rayons dans l’espace.
L’écusson servira d’en-tête pour le Bulletin d’astronomie et Le Québec astronomique.
La Société astronomique de France (SAF) remet à la SAM une médaille commémorative en témoignage d’appréciation pour l’intérêt manifesté envers cette Société. En 1969 la SAM a inscrit le plus grand nombre de membres affiliés à la SAF, soit 48. La SAF décerne également la médaille commémorative « Camille Flammarion » à J. Edgar Guimont, membre de la SAF depuis 1915. Il est le premier Canadien à recevoir cet honneur.
Un président national
En 1970, Henri Simard devient le président national de La société royale d’astronomie du Canada, le premier astronome amateur du Québec à occuper ce poste. À cette époque la SAM envisage de créer un observatoire au Jardin botanique, mais un manque de financement l’oblige à abandonner le projet en 1971. Par ailleurs, la SAM est présente à Terre des hommes qui a succédé à EXPO 67. Six jeunes membres y opèrent le pavillon de l’astronomie. On y tient des soirées d’observations. La dernière a lieu le 16 août alors qu’a lieu une éclipse de Lune.
Le 25 e anniversaire du Centre français
L’année 1972 marque le 25 e anniversaire du Centre français, devenu depuis la SAM. Comme en 1968, l’effervescence bat son plein. Un nouveau prix annuel, « l’Étoile d’argent », est créé pour souligner une réalisation remarquable en astronomie par un francophone au Québec. Le premier récipiendaire est Jean Vallières, éditeur de l’Annuaire astronomique de l’amateur. En mai Le Québec astronomique remplace le Bulletin d’astronomie. La nouvelle revue s’adresse maintenant aux astronomes amateurs de toute la province. Une rétrospective sur la SAM paraît dans ce premier numéro. De nombreux membres prennent part à l’expédition de l’éclipse solaire du 10 juillet, près de Cap-Chat en Gaspésie. En 1972 c’est au tour de Rolland Noël de Tilly de recevoir la médaille commémorative de La Société astronomique de France. M. Henri Coïa se construit un Ritchey-Chrétien de 200mm de diamètre à f/12 qui fait l’objet de deux articles (avril et mai 1973) dans le Québec astronomique.
Un Secrétariat qui se respecte
En 1972 toujours, la Société loue pour la première fois un local pour y loger son secrétariat. Il s’agit d’un appartement situé au 3860 Rachel est, près de Pie-IX. La SAM occupera ce local jusqu’en 1981. Auparavant le secrétariat logeait dans la résidence privé du secrétaire. En 1973 Pierre Bastien, un futur président de la Société, crée une « section théorique » à la SAM qui s’occupe de projets plus élaborés en recherche astronomique et propose une aide théorique (astrophysique) aux membres. Cette section demeurera active jusqu’en 1977. En août, les membres de la SAM se distinguent à nouveau à Stellafane et gagnent plusieurs prix. Au cours du même été, lors de réunions tenue à Nicolet et à Montréal, une tentative de regroupement de tous les clubs d’astronomes amateurs d’expression française est lancée.
Année de deuil
Le 28 décembre 1973, le Président de la SAM, Henri Simard, décède en cours de mandat.
L’Observatoire de St-Valérien
En 1974 la Société entreprend, sans succès, des démarches auprès du Club d’astronomie de Saint-Jean en vue de la création d’un observatoire. Mais un membre de ce club pointe la Société vers un terrain à St-Valérien-de- Milton qu’elle acquiert en septembre. L’achat ne fait pas l’unanimité au sein du Conseil d’administration et quelques directeurs démissionnent. L’inauguration officielle du terrain a lieu le 7 juin 1975. Les travaux de construction de l’observatoire débutent en 1976. Il devait abriter un télescope Newton de 16 pouces de diamètre de rapport focal f/6,4, dont le miroir avait été poli par Jean Naubert. Une souscription en faveur de l’Observatoire rapporte plus de 1 500 $. En 1976 toujours, Henri Coïa acquiert de Roch Simard une cloche à aluminure pour des miroirs allant jusqu’à 250mm de diamètre. Cet atelier de métalisation des miroirs est mis à la disposition de tous. Beaucoup d’astronomes amateurs à travers le Québec envoient leur miroir à la SAM pour être aluminisé.
L’Association des groupes d’astronomes amateurs (AGAA)
En novembre 1975 avait eu lieu à l’Université du Québec à Trois-Rivières, une rencontre pour faire progresser l’idée de la création d’un groupement des clubs d’astronomes amateurs d’expression française. Elle donne naissance en 1976 à l’Association des groupes d’astronomes amateurs (AGAA), devenue depuis la Fédération des astronomes amateurs du Québec (FAAQ). Son premier congrès a lieu à Drummondville. Jean Vallières, un membre de la SAM, en devient le premier président. La même année les universités de Laval et de Montréal annoncent la construction d’un observatoire au Mont Mégantic, et l’établissement de départements d’astronomie aux deux universités. En juin 1977, la SAM est le club-hôte du 2 e congrès de l’AGAA qui se tient à Montréal. Neuf clubs en font alors partie. L’Association commence à publier un bulletin trimestriel intitulé Magnitude Zéro. Il paraîtra dix fois par année et sera en compétition directe avec Le Québec astronomique. Lucien Coallier tient une chronique régulière sur l’observation dans le Québec astronomique. Elle paraîtra de 1977 à 1980.
Dixième anniversaire de la SAM
Pour souligner le 10 e anniversaire de la SAM, Henri Coïa fait paraître dans le numéro de juin 1978 du Québec Astronomique, un article sur son histoire. François Chevrefils qui à cette époque rédigeait une chronique sur le Soleil pour la même revue, met sur pied le groupe des observateurs du Soleil. Maurice Provencher, lui, crée le cherche-étoiles « Alpha ». En juin 1978, l’Observatoire du Québec au Mont Mégantic entre en service, avec son télescope de 1,6 mètre.
Le CAFTA
En 1979 Lucien Coallier fonde le Concours annuel des fabricants de télescopes d’amateurs (CAFTA). Guy Gernaey, Marcel Prévost et Marcel Legris organisent le tout premier CAFTA sur le terrain de St-Valérien les 24 et 25 août. Il s’agit là d’une activité majeure de la Société qui n’a cessé de croître depuis sa création. Une autre grosse année En 1979 la SAM compte 841 membres, un sommet inégalé jusqu’à ce jour. Dans le cadre du congrès de l’Union astronomique internationale tenue à Montréal, la SAM participe à une exposition au Complexe Desjardins et organise d’autres activités à l’occasion de cette importante rencontre internationale. Par ailleurs, les travaux d’érection de l’observatoire à St-Valérien progresse lentement, faute de fonds suffisants et le vol de matériel de construction. Un mini-chalet est construit sur le terrain pour faciliter l’aménagement du futur observatoire et fournir un abri aux membres qui viennent y faire des observations. C’est également en 1979 qu’entre en service le télescope Canada-France-Hawaï. René Racine en devient le premier directeur.
De nouveaux locaux
En mars 1980 la Société déménage ses activités et une partie de ses pénates au Centre de loisirs St-Mathieu, sur la 8 e avenue, à Montréal. André Lamoureux met sur pied la brigade « J » des observateurs du ciel aux jumelles. La publication Le Québec astronomique de la SAM et celle de l’AGAA, Magnitude zéro, fusionnent en septembre 1980. Le Québec astronomique devient la publication officielle de l’AGAA. Le 10 juin 1981, le secrétariat de la SAM quitte les locaux du 3860 Rachel est. Le matériel d’archives et le mobilier sont placés dans une pièce au presbytère de l’église St-Philippe, au 1420 rue Bélanger est. En août le matériel est transféré au 7111 rue des Érables où le secrétariat s’installe pour une période de deux ans.
Une année de réorganisation
En mai 1983 a lieu un triple congrès AGAA-SRAC-AAVSO (American Association of Variable Star Obervers) à Québec. Quelque 300 personnes y prennent part, dont 31 des États-Unis et 4 de la France. L’AGAA décerne son Prix Méritas 1983 à Lucien Coallier. En septembre 1983, le secrétariat déménage de la rue des Érables au centre de loisirs St-Mathieu. Le mois suivant, les conférences mensuelles sont offertes au Planétarium Dow.
Un professionnel à la barre
En 1984 Pierre Bastien, un astronome professionnel, devient président de la Société. La SAM est le club-hôte pour le 9 e congrès de l’AGAA. Quatorze clubs y participent. Le trophée Méritas est attribué à Denis Bergeron. Cette même année Marc Garneau devient le premier Canadien à visiter l’espace.
Nouvelle publication
En 1986 la SAM commence à publier une nouvelle revue: Le Bulletin. La même année Maurice Provencher organise un voyage au Chili afin d’observer et de photographier la comète Halley. Gilbert St-Onge construit un petit observatoire à St-Valérien, qui abrite un télescope Celestron de 8 pouces. Au printemps 1989 des voleurs s’introduisent dans l’observatoire et s’emparent du télescope et de divers équipements.
La Russie
En septembre 1988, huit membres de la SAM et une personne du Centre de Québec de la SRAC effectuent un voyage en Russie pour y visiter différents observatoires, notamment le Grand Observatoire Astronomique de Russie et son télescope de 6 mètres.
Astro-Notes
En 1989 la SAM modifie son Bulletin et le remplace par l’Astro-Notes. C’est le début de notre revue actuelle. C’est aussi l’année de la fondation de L’Agence spatiale canadienne à St-Hubert.
Joyeux anniversaire
En 1990 la SRAC célèbre ses cent ans. Un deuxième francophone devient président national, Damien Lemay. Joyeux anniversaire (bis) Lors de l’Assemblée générale de 1991, on souligne en rétrospective la 25 e édition de L’Annuaire astronomique, parue en 1990. À cette occasion, la Société honore M. Pierre Lemieux, le créateur de l’Annuaire et ancien président, et lui remet un certificat d’honneur. La même année Marc-André Gélinas fonde le comité des observateurs de la SAM (COSAM) pour relancer les activités d’observations. La revue Le Québec astronomique change de nom et devient Astronomie Québec. Cette revue vient à la suite des diverses revues de la société parue depuis 1959. Elle cessera de paraître en octobre 1998, soit quelque 40 ans après les toutes premières publications. En 1991 toujours, le Planétarium Dow de Montréal célèbre ses 25 ans.
Nouveaux noms (bis)
En 1967 le Centre français de la SRAC était devenu le Centre d’astronomie de Montréal de la SRAC. Afin d’éviter toute confusion avec la SAM, le Centre d’Astronomie de Montréal est rebaptisé, en 1992, Centre francophone de Montréal de la SRAC. Il porte toujours ce nom aujourd’hui. Par ailleurs, c’est également en 1992 que l’Association des groupes d’astronomes amateurs (AGAA) adopte le nom de Fédération des astronomes amateurs du Québec (FAAQ).
Le CAFTA
Depuis 1992, le Concours annuel de fabricants de télescopes amateurs (CAFTA) est organisé en collaboration avec le Club Orion de Saint-Timothée et le Club de Dorval.
Virage informatique
À partir de 1992 la SAM se dote d’ordinateurs et elle se branche à Internet en 1996. Elle y affiche son site Web qui offre, entre autres, un accès à un site très populaire « Les neuf planètes », conçu par l’américain Bill Arnett. C’est Patrice Scattolin qui, en 1997, entreprend les démarches pour obtenir les droits français de ce site et qui en assure la traduction.
Éclipse du Soleil
Des membres de la SAM se rendent en Colombie pour observer l’éclipse totale du Soleil du 26 février 1997.
Double anniversaire
En 1998 on célèbre le 30 e anniversaire de la SAM et le 50 e anniversaire du Centre francophone de Montréal de la SRAC. François Chevrefils et Michel Auclair font paraître des articles sur l’histoire de la SAM dans Astro-Notes. Les fêtes du 50 e anniversaire se terminent par la Soirée des anciens présidents, tenue le 8 décembre. Six anciens présidents sont présents à cette soirée. En juin, vingt ans après l’ouverture de l’observatoire principal du Québec, un deuxième observatoire muni d’un télescope de 610mm entre en opération au Mont-Mégantic.
Trophée d’honneur
En 1999 un « Trophée d’honneur » est remis à Marcel Legris pour souligner ses 30 ans de service bénévole au magasin de la SAM.
Un retour à la FAAQ
Après un hiatus de quelques années, la Société redevient membre de la FAAQ en 2003. La même année, Hugues Lacombe rédige la première version du présent document qui retrace l’histoire du Centre francophone de Montréal de la SRAC et de la Société d’astronomie de Montréal. À l’automne 2003, il débute une chronique sur l’astronomie à l’émission de télévision « L’équipe », au canal VOX à Montréal, qui se poursuit jusqu’au printemps 2004.
Mini-crise à la SAM
Au début de l’année 2004 la SAM se retrouve dans l’impossibilité, dans un premier temps, d’élire un nouvel exécutif, faute de volontaires. Après une période de flottement, un nouvel exécutif s’installe en avril sous la présidence de Hugues Lacombe, avec le mandat d’explorer diverses pistes quand à l’avenir de la SAM, y compris la possibilité d’une fusion avec un autre club ou société. Ces démarches s’étant avérées infructueuses, la SAM a retrouvé son rythme normal d’activités.
L’Agenda céleste
En mai 2004 paraît L’Agenda céleste, publiée par la Fédération des astronomes amateurs du Québec et éditée par Jean Vallières. Cette publication se veut une version améliorée de l’Annuaire astronomique qui avait cessé de paraître au cours des dernières années. Malheureusement, L’Agenda céleste cessera aussi de paraître en janvier 2005, la vente de cette nouvelle publication étant trop faible.
ANNEXES
a) Liste des présidents
b) Liste des secrétaires
c) Lauréats « Étoile d’argent »
d) Lauréats « Georgette-Lemoyne »
e) Les prix « Jean Naubert » et « Henri Simard »
f) Lauréats du Prix « Meritas » de la Fédération des
astronomes amateurs du Québec (FAAQ)
g) Lauréats de la Société royale d’astronomie du Canada (SRAC)
h) Membres perpétuels de la Société d’astronomie de Montréal (SAM)
i) Documents de référence
Annexe A : Liste des Présidents
a) Centre français de Montréal de la SRAC année nom
1947 DeLisle Garneau
1948 M. Ste-Marie, puis DeLisle Garneau
1949 Jean Asselin
1950 Jean Asselin
1951 DeLisle Garneau (2 e mandat)
1952 DeLisle Garneau
1953 Hector Collette
1954 Marcelle Gauvreau
1955 Marcelle Gauvreau
1956 Jean Asselin (2 e mandat)
1957 Jean Asselin
1958 Pierre Lemieux
1959 Pierre Lemieux
1960 Pierre Lemieux
1961 Gaston Lebrun
1962 Gaston Lebrun
1963 Gaston Lebrun
1964 Henri Simard
1965 Henri Simard
1966 Philippe Mailloux
1967 Philippe Mailloux
b) Centre francophone de Montréal de la SRAC et Société d’astronomie de Montréal année nom
1968 Philippe Mailloux
1969 André Aird
1970 André Aird
1971 Jacques Lebrun
1972 Jacques Lebrun
1973 Henri Simard (2 e mandat)
1974 Jacques Dumas
1975 Jacques Dumas
1976 Jacques Dumas
1977 Henri Coïa
1978 Henri Coïa
1979 Lucien Coallier
1980 Lucien Coallier
1981 Maurice Provencher
1982 Lucien Coallier (2 e mandat)
1983 Rolland Lacroix (à partir de novembre)
1984 Pierre Bastien (en cours d’année)
1985 Pierre Bastien
1986 Marc-André Gélinas
1987 Marc-André Gélinas
1988 Marc-André Gélinas
1989 Jean-Pierre Urbain
1990 Jean-Pierre Urbain
1991 Patrice Gérin-Roze
1992 Marc-André Gélinas (2 e mandat)
1993 Pierre Paquette
1994 Lorraine Morin
1995 Maurice Provencher (2 e mandat)
1996 Marc Fortin
1997 Marc Fortin
1998 François Chevrefils
1999 François Chevrefils
2000 Patrice Scattolin
2001 Patrice Scattolin
2002 Patrice Scattolin
2003 Bruno Beaupré
2004 Hugues Lacombe
2005 Hugues Lacombe
Annexe B : Liste des Secrétaires
a) Centre français de Montréal de la SRAC année nom
1947-1950 Joseph R. Leduc - secrétaire-trésorier
1950 Roger Bonin (en cours d’année)
1951-1965 Fleurange Laforest
1965-1968 Rollande (Chassé) Matteau
b) Centre francophone de Montréal de la SRAC et Société d’astronomie de Montréal
1968-1974 Rolland Noël de Tilly
1975 Maurice Provencher (sept premiers mois)
1975-1981 Rolland Noël de Tilly
1982 Philippe Mailloux
1983-1984 Jean-Paul Larrue
1985 Pierre Lacombe
1986-1988 Diane Carpentier
1989-1990 Marc-André Gélinas
1991 Alain Roussel
1992 Michel Auclair
Pierre Paquette
1993 José A. Picos
Alain Roussel
1994-1995 Alain Métras
1996-1997 Patrice Gérin-Roze
1998-1999 Jacques Bélanger
2000 Michel Auclair puis Jacques Bélanger
2001 Claude Corriveau
2002-2005 François Chevrefils
Annexe C : Lauréats “Étoile d’Argent”
Ce prix est décerné annuellement, depuis 1972, pour souligner une contribution importante au développement de l’astronomie comme loisir scientifique, au Québec. Ce prix n’est pas réservé aux seuls membres de la SAM.
1972 Jean Vallières
1973 Hervé Audet
1974 (non décerné)
1975 Jean-Louis Tassoul, Université de Montréal
1976 Gilles Beaudet, Université de Montréal, 3e président de la CASCA
1977 Félix deForest
1978 Rév. Louis Genest, csv
1979 René Racine, Université de Montréal, 4 e président de la CASCA
1980 Rolland Noël de Tilly
1981 Lucien Coallier
1982 (non décerné)
1983 (non décerné)
1984 Maurice Provencher
1985 Marc-André Gélinas
1986 Patrice Gérin-Roze
1987 (non décerné)
1988 (non décerné)
1989 (non décerné)
1990 (non décerné)
1991 Gilbert St-Onge
1992 Denis Bergeron
1993 Jean-Marc Richard
1994 Allan Rahill
1995 (non décerné)
1996 Christian Duplantie
Martin Bernier
1997 (non décerné)
1998 Patrice Scattolin
André Gendron
Yvon Beaudin
Josyanne Doucet
1999 Yvan Prégent
2000-04 non décerné
Annexe D : Lauréats « Georgette-Lemoyne »
Ce prix est décerné annuellement à l’un des membres de la Société pour l’excellence de ses travaux ou une contribution remarquable aux activités de la Société. Il honore la mémoire de Mlle Georgette Lemoyne, une des fondatrices du Centre français en 1947. Une mécène, elle a fait plusieurs dons à la Société. Elle fut nommée « présidente honoraire » en 1968.
1965 Pierre Bellefleur
1966 Jean-Guy Marcotte
1967 Adélard Rousseau
1968 Henri Simard
1969 Irène Gauthier
Lucien Coallier
1970 Philippe Mailloux
1971 Rollande (Chassé) Matteau
1972 Rolland Noël de Tilly
1973 Jacques Lebrun
1974 Henri Coia
1975 Pierre Beauchamp
1976 Marcel Legris
1977 Claude Girard
1978 Guy Morin
1979 Mariette Dubé
1980 Roger Gagnon
1981 (non décerné)
1982 Guy Gernaey
1983 (non décerné)
1984 Marc-André Gélinas
1985 Gilbert st-Onge
1986 Pierre Bastien, Université de Montréal
1987 Jean-Paul Larrue
1988 (non décerné)
1989 (non décerné)
1990 (non décerné)
1991 Jean-Pierre Urbain
1992 Gilles Smith
1993 Marc-André Gélinas
1994 Alain Roussel
1995 (non décerné)
1996 André Gendron
1997 (non décerné)
1998 Sophie Collin
1999 (non décerné)
2000 (non décerné)
2001 (non décerné)
2002 (non décerné)
2003 Patrice Scattolin
2004 (non décerné)
Annexe E : Les prix « Jean Naubert » et « Henri Simard »
Ce prix a été institué à une époque où les membres de la Société construisaient des télescopes et polissaient leur miroir au Jardin botanique de Montréal. Le prix « Jean Naubert » a été créé en 1968, en l’honneur du premier moniteur d’optique de la Société, de 1947 à 1968. Le prix change de nom dans les années 1980. Il devient le prix « Henri Simard » en l’honneur du fondateur de la section d’optique de la Société, en 1966. Ce prix fut décerné jusqu’en 1985. Au début, ce prix comportait quatre catégories : optique, originalité de la monture, qualité du télescope et … membre féminin!!!
Récipiendaires : instruments fabriqués
1968 Pierre Beauchamp (Newton 200mm à f/6,3)
Victor Lefebvre (Newton 200mm à f/6,5)
Henri Meilleur (Newton 200mm)
Helena Stefanescu (Newton 150mm)
1969 Albert Roussin (optique)
Vianney Houle(Newton 150mm à f/8)
Jean Vallières (Newton 310mm à f/6,2)
1970 Marcel Legris (optique – Newton 150mm)
Henri CoÏa (Newton 200mm à f/7)
Philippe Turcotte (mécanique – lunette 110mm à f/10)
Mme Jean Chubb (Newton 150mm à f/8)
Adélard Rousseau (mécanique – lunette 125mm à f/5)
1971 Denis Bergeron (miroirs de 110mm et 150mm)
1972 Paul Houde (Newton 150mm à f/8; monture à mouvement d’horlogerie)
Roch Simard (Newton 200mm à f/6)
Martine Simard
1973 Henri Coïa (Ritchey-Chrétien 200mm à f/12)
Pierre Beauchamp (mécanique et monture)
Thierry Moreau (originalité)
1974 à 1976 prix non décerné
1977 Lionel Beaudoin (Cassegrain 150mm à f/15)
François Chevrefils (Tri-Schiefspiegler 200mm à f/14,7)
Line Melançon (Newton 150mm à f/8)
Marie Schilte
1978 Gino Caporicci (mécanique - Newton 312mm à f/6)
1979 à 1983 prix non décerné
1984 Serge Fontaine (Newton 110mm à f/6)
1985 Gilbert Ouellette (Newton 150mm à f/7)
Annexe F : Lauréats du Trophée « Meritas » de la Fédération des astronomes amateurs du Québec (FAAQ)
Ce trophée, une sphère armillaire, est remis pour un an à un membre d’un club d’astronomie affilié à la FAAQ pour souligner une contribution remarquable à l’avancement de l’astronomie au Québec. Les personnes suivantes qui sont ou étaient membres de la Société, ont mérité ce trophée.
1981 Michel Rebetez
1983 Lucien Coallier
1984 Denis Bergeron
1986 Huberte Palardy
1989 Patrice Gérin-Roze
1990 Jean Vallières
1991 Maurice Provencher
1994 Marc-André Gélinas
1995 Gilbert St-Onge
1998 Ronald Ouellette
Annexe G : Lauréats de La société royale d’astronomie du Canada (SRAC)
Médaille « Chant » (argent) : Cette médaille est remise par la SRAC à ses membres pour une contribution à la recherche en astronomie et aux sciences connexes. Ce prix a été créé en 1940 lors du 50 e anniversaire de la SRAC. Il honore la mémoire de Clarence A. Chant (1865-1956) qui a été professeur à l’Université de Toronto. Toute une génération d’astronomes professionnels au Canada l’ont eu comme professeur. Un ancien président national de la SRAC, c’est lui qui a lancé la revue The Journal ainsi que The Observers’ Handbook en 1907. Parmi les récipiendaires de cette Médaille, les personnes suivantes ont été membres du Centre francophone de Montréal de la SRAC.
1951 DeLisle Garneau
1953 Jean Naubert
1955 Frank de Kinder
Médaille du Mérite (bronze) : Créé en 1959, ce prix de la SRAC (appelée Service Award, en anglais) souligne une contribution exceptionnelle aux activités d’un Centre ou au Centre national. Les personnes suivantes étaient membres du Centre francophone de Montréal de la SRAC lorsqu’elles ont été honorées.
1960 Fleurange Laforest
1962 Jean Asselin
1966 Pierre Lemieux
1967 Henri Simard
1979 Rolland Noël de Tilly
1981 Lucien Coallier
Annexe H : Membres perpétuels de la Société d’astronomie de Montréal (SAM) (membres depuis au moins 25 ans)
Note : les personnes dont les noms apparaissent en caractères gras sont décédées. L’année d’adhésion est entre parenthèses.
Fleurange Laforest (1947) – ancienne secrétaire
Georgette Lemoyne (1947)
J. Edgar Guimont (1947)
Bernard Boucher (1947)
Adélard Rousseau (1952)
Pierre Lemieux (1953) – ancien président
Lucien Coallier (1955) – ancien président
Fabio Leblanc (1955)
Alphonse Léveillé (1959)
Philippe Mailloux (1961) – ancien président
Roger Gagnon (1962)
Nolita St-Cyr Coallier (1962)
Rolande (Chassé) Matteau (1963) – ancienne secrétaire
André Aird (1963) – ancien président
Huberte Palardy (1964)
Alexandre Poulette (1964)
Marcel Legris (1965)
Pierre Bastien (1966) – ancien président
Victor Lefebvre (1966)
Alvana Pétel (1967)
Milan Capcovic (1967)
Maurice Provencher (1968) – ancien président
René-Henri Harbec (1969)
Daniel Dagenais (1970)
François Hamel (1970)
François Jetté (1970)
Jean-Louis Neault (1970)
Georges Pichette (1971)
Marc-André Gélinas (1972) – ancien président
Alain Croussette (1975)
Gilbert Grenier (1975)
René St-Germain (1976)
Claude Fyfe (1977)
Raymond Auclair (1978)
Roger Marchand (1978)
Jacqueline Lavoie (1979)
Annexe I : Documents de référence
1. Les Rapports annuels : les rapports des années 1947 à 1998 sont regroupés en deux tomes; note : un troisième tome est en préparation qui couvrira les années à partir de 1999.
2. « Petite brochure », 19 pages, 1973. Elle a été produite dans le cadre d’une demande de subvention au gouvernement provincial.
3. Numéro hors-série de la revue Astro-Notes, 82 pages, juillet 1998, publié dans le cadre du 50 e anniversaire du centre francophone de Montréal de la SRAC.
4. Divers articles historiques et biographiques parus dans diverses revues, 1947 à 2003.
5. L’observatoire Ville-Marie (1941-1954)
6. Les Lauréats des prix « Georgette Lemoyne » et « Étoile d’argent » (1965-2003)
7. Les Lauréats des prix Méritas de la FAAQ (1981-2003)
8. Les Lauréats du prix « Jean Naubert » et « Henri Simard » (1968-1985)
9. Le CAFTA (1979-1998)
10.Brochures annuelles sur le CAFTA à partir de 1997